Les mots du momentum
La traversée du désert touche bientôt à sa fin. La, ou lemental ne voit que chaos, perte et effondrement, le coeur perçoit les scories de la tranformation d'un ancien mode prêt à nous quitter( mais auquel nous nous accrochons) et surtout l'émergence de la fleur du renouveau.
Ce qui nous bloque?
Les résistances au changement, les peurs, l'identification à ce que nous avons été, la peur de perdre et de manquer, et l'illusion que nous sommes encore et encore prisonniers de notre passé, renforcés par notre propension humaine à ne regarder que ce qui ne pas ou ce qui manque...
Parceque nous avons grandi et que nous grandissons encore, nous sommes confrontés avec plus de discernement et de clairvoyances aux fondations les plus profondes de cette conscience fondée sur l'ego, disecernement qui nous invite non à l'enferment, mais à choisir en pleine conscience ce que nous désirons vraiment sur la base de ce que nous ne voulons plus.
Le Maître en nous demande?
"Qu'as tu appris de ces expéreinces? Qu'en as tu fait? que veux tu en faire? que veux tu vraiment?
Comment t'en donner les moyens? quels sont tes freins? quelles sont tes forces? A quelle vie aspires tu?
Comment devenir créateur de cette vie là?
Peuvent nous exploser au visage nos mécanismes les plus profondément ancrés.....
comme le schéma de culpabilité avec ses racines interminables,le manque de valeur, un sentiment d'insuffisance et d'inadéquation, la limite et l' impuissance, le manque de légitimité qui nous pousse à nous expliquer, justifier, nous faire comprendre avec insistance ou nous taire...le manque de considération, correspondre, plaire ou ne pas déplaire, ne pas se tromper et éviter ainsi le sentiment d'échec, d'erreur ou de mal faire...éviter le reproche....
A chaque pas que nous posons pour exister pleinement nous rencontrons ce qui nous retient de le vivre pleinement.
Nous rencontrons alors les liens de loyauté et de devoir , ces parts de l'autre dont nous portons la responsabilité, ces personnes que nous protégeons pour ne pas les confronter à elle ou à leur limite...et toutes ces parts de soi qui ont peur de mal faire, de faire mal et d'être le méchant de l'histoire...
toutes ces parts encore prisonnières de rage et impuissance indicible ligorés dans un profond sentiment d'injustice...
Autant de parties qui attendent d'être reconnues dans les blessures et les souffrances vécues et qui s'accrochent à ce ressentiment visible ou caché derrière notre ombre comme une garantie d'être reconnu un jour ou du moins de pas être complètement oubliée...
Nous revisitons tous ces mécanismes de sabotage et d'auto sabotage nourris de manque d'amour, de foi et de rejet de soi....
Ce regard intérieur, projection négative qui nous maintient dans l'illusion que rien ne change , puisqu'il ne voit que ce qui ne va pas encore et invalide toute possibilité d'évolution : le regard négatif qui ne croit pas au potentiel de ce changement.
Les mécanismes de peur et de méfiance, plus particulièrement la peur d'être soi, oser, exister, réussir et être heureux. Quelle grand saut que de s'accorder l'amour et la vie?
De quoi aurais je peur si je vis pleinement ce qui rend entier? face à qui? à quoi? a quelles croyances?
Les mécanismes de doute permanent du choix, cette peur au passage de décevoir ou de blesser l'autre, d'abandonner en grandissant dans sa propre liberté...Ce qui nous ramène à ce pouvoir que nous avons tant offert à l'autre pour nous sentir exister autant que nous l'avons exercer pour ne pas perdre, manque ou se confronter au vide...
Ce passage, ce temps de transition parle exactement de tous ces contenus...un temps qui demande plus que jamais de s'aguérrir de l'art du lâcher prise et de la foi: laisser faire et se défaire ces anciens scénarios si bien connus, laisser aller et laisser mourir et permettre que le Vie reprenne ses droits là ou nous gardons encore farouchement le contrôle.
Un temps plus que jamais pour faire la paix avec nos consctruction, guérir encore un peu, aimer beaucoup, pardonner et se pardonner sans compter et réhabiter les espace encore trop désertés de Soi pour s'offrir et s'ouvrir à une nouvelle naissance à la nouvelle lune du 17 juillet.
Un été de transformation , un été de renaissance.
Je vous embrasse
Cristina
