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NEWSLETTER AOUT

L’Univers nous a offert une pleine lune et une éclipse libératrices, instigatrices de changement et de renouveau.

Un renouveau qui se crée de l’ancien, une sensation de fin et de commencement, une invitation à laisser se détacher, se défaire, dissoudre, s’en aller et quitter…laisser derrière soi et suivre le chemin de son âme, non plus celui d’un ego fatigué.

Un changement qui demande de traverser ses propres émotions, sans les projeter sur qui que ce soit, sans en chercher ni l’origine, ni la provenance, comme si nous pouvions les tenir ,pures ,dans le creux de notre main pour les respirer, les reconnaître et les soigner.

En prendre la responsabilité pour en suivre le fil, le message qu’elles souhaitent délivrer, qui parle de ce qui a besoin d’être honoré en soi et qui reste le plus souvent en attente que quelqu’un le devine et s’en occupe. Apprendre à se dire…

Un peu plus en profondeur, à l’arrière, dans le silence de notre âme, écouter vibrer des sensations plus subtiles , inaudibles aux oreilles du mental. Messagères des valeurs de notre âme, elles demandent à être reconnues et à devenir les piliers de notre vie, une vie choisie, assumée et à réaliser.

Apprendre à exister…..

Ce n’est pas une libération par une force extérieure, mais une libération qui participe d’une construction intérieure. Une opportunité à laisser se dissoudre et redéfinir, repositionner, remettre en place…même si cela n’est pas toujours confortable…

Un changement qui parle d’un renouveau qui émerge des décombres de l’ancien, nourri par le choix et la conscience, habité par la maturation et la dilatation du chemin parcouru, soutenu par l’appel de notre âme qui s’est frayé un chemin tout au long de ses lessivages épuisants.

Un retour vers soi pour se laisser extraire l’impact « des balles reçues autant que prodiguées », les douleurs et traumas enfouis, ceux sur lesquels nous nous sommes construits, sur lesquels nous avons bâti des protections rigides contre le monde, mais avant contre soi, étouffant ce qui a mal en soi.

Une douleur enfermée dans un édifice de verre, une illusion de protection et de solidité , alors que la douleur n’en finit pas de se refléter partout de ses mille visages.

Les coques se brisent, l’humilité de reconnaître ce qui a encore mal permet de laisser la lumière s’infiltrer et les plaies encore présentes se réchauffer et cicatriser au soleil.

…écouter ce qui veut émerger et se laisser renaître de ses propres cendres.

Il n’y a plus rien à comprendre, mais à permettre : permettre une guérison.

Il n’y a plus rien à chercher, mais être présent à ce qui est dans la nudité de notre âme et la vérité de notre cœur.

Il n’y a plus rien à combattre, mais à choisir de devenir l’œuvre que nous sommes.

Cristina Buffon / 31 juillet 2018

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